Le principe de base de la virtualisation est simple. L'idée est de
faire fonctionner plusieurs systèmes d'exploitation sur une seule
machine physique. Mais voyons d'un peu plus près comment cela
fonctionne.
Les premières plateformes de virtualisation, appelées hyperviseurs,
ont été conçues par IBM il y a une quarantaine d'années (voir aussi : les services de cloud computing).
Alors qu'un OS est normalement associé à un hardware, l'hyperviseur va
offrir à l'OS des ressources différentes de celles effectivement
présentes. Il va de cette façon pouvoir isoler le système en utilisant
une partie du matériel et ainsi le rendre complètement indépendant.
L'évolution des technologies et de la puissance des différents
composants fait que les ordinateurs actuels sont largement capables de
supporter la présence de plusieurs systèmes d'exploitation.
Deux types de modèles sont à distinguer : bare-metal et host based.
Le premier consiste à installer l'hyperviseur directement sur le
matériel, à la manière d'un OS normal. Dans la seconde option, destinée
aux environnements de test, la couche de virtualisation sera installée
sur un premier OS, comme un logiciel.
Une fois l'hyperviseur installé, l'administrateur de la machine
pourra provisionner des machines virtuelles, ou VM (Virtual Machine), en
spécifiant de façon précise les ressources qui lui seront attribuées.
Ces VM fonctionnent exactement de la même façon que des machines
physiques et contiennent un OS, des applications et des données.
L'intégralité de la VM est encapsulée dans des fichiers qui peuvent
facilement être sauvegardés ou déplacés.
Disques locaux ou stockage centralisé ?
Le stockage des machines virtuelles peut également se faire selon
deux architectures, l'une à disques locaux, l'autre avec stockage
centralisé. La première est simple à mettre en œuvre et plus économique.
Elle conviendra donc mieux à de petites entreprises pour ces raisons de
compétences et de budget. Elle consiste à stocker les VMs sur les disques de stockage locaux du serveur.
Celles-ci sont donc isolées chacune sur leur serveur et accessibles
uniquement via ce serveur. L'inconvénient de cette solution est donc
qu'en cas de panne, impossible de passer par un autre serveur pour
lancer les VMs.
La virtualisation par stockage centralisé est donc plus chère
mais garantit une meilleure disponibilité. Dans cette architecture, les
machines virtuelles sont stockées sur une baie externe accessible
depuis plusieurs serveurs. En cas de crash de l'un, l'autre pourra
prendre le relais.
Concernant la mémoire, l'administrateur attribuera au moment de la
création de la VM une certaine quantité de mémoire. Avantage de la
virtualisation, le total de la mémoire attribuée virtuellement à chaque
machine peut être supérieur à la mémoire physique effectivement
présente. Une fonctionnalité qui fait la force de la plateforme ESX de
VMware et qui est rendu notamment possible par le partage entre les VMs
des pages mémoires identiques. La mémoire peut également être
réattribuée de façon dynamique en cas de pic d'activité sur une des VMs.
Un fonctionnement que l'on trouve sur le SP1 de Windows Hyper-V.
virtualisationwindows
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